Au cours de ces derniers mois, le groupe de recherche sur les gaz traceurs de l’Université Radboud a construit un système mobile de détection de gaz qui devrait prélever directement des échantillons dans les locaux de stockage. Leur défi ? Le rendre opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, quelles que soient la température et les conditions météorologiques.
Le détecteur laser est placé dans une unité protégée à température contrôlée et fonctionnera de manière entièrement autonome. Une fois le système opérationnel, les locaux de stockage feront l’objet de prélèvements fréquents, des échantillons de gaz y étant aspirés puis transportés par des tubes vers le détecteur. Le détecteur contrôlera alors la présence de gaz traceurs, révélant la détérioration, la fermentation et la maturation du produit stocké. Toutes les 10 minutes, un autre local sera contrôlé. Les résultats seront envoyés à l'utilisateur via le système WiFi.
Dernièrement, le groupe est parvenu à faire fonctionner un système en laboratoire, assurant la détection de gaz et l’identification des gaz associés. Mais pour être en mesure de détecter les baisses de qualité des fruits à un stade précoce, des améliorations doivent encore être apportées en termes de spécificité et de sensibilité. En attendant, le système de détection a été incorporé dans un détecteur mobile complet. Si tout se passe bien, les premiers essais avec ce prototype devraient avoir lieu d'ici fin 2018 au Centre flamand de technologie post-récolte (VCBT) de Louvain.