Le premier prototype est bien arrivé à l’université de Cranfield fin 2019. Après quelques soucis pour le faire entrer dans l’ascenseur, l’équipe de Cranfield se livre maintenant à des essais pour vérifier les résultats obtenus pendant le projet.
Le capteur est utilisé pour faire des mesures dans deux pièces différentes. Dans chaque pièce, l’équipe a simulé de mauvaises conditions de stockage pour les pommes de terre, favorisant deux types d’effets indésirables sur la récolte : une germination précoce dans une pièce et des moisissures dans l’autre. Maria et Fernando, chercheurs QCAP à l’université de Cranfield, ont suivi l’évolution de ces effets indésirables dans chaque pièce. À l’issue du test, ils seront capable d’évaluer si les biomarqueurs volatils identifiés donnent réellement et avec précision une indication opportune qui peut être utilisée par les responsables d’entrepôts pour identifier et gérer les problèmes de stockage des pommes de terre.
L’université de Cranfield fait également la promotion active des résultats de recherche en présentant le potentiel important de la technologie développée dans ce projet lors d’évènements industriels au Royaume-Uni. Comme par exemple pendant le « CropTec Show 2020 ». Restez vigilants ! Une journée portes ouvertes sera bientôt organisée pour les utilisateurs finaux afin de présenter cette technologie et donner une idée de la capacité du capteur.