Rencontre avec Angel Medina-Vaya, chargé de cours en mycologie agroalimentaire à l’Université de Cranfield

Quel est votre domaine d’expertise ?

« Mes recherches se sont concentrées sur l'impact du stress environnemental sur la fonction des champignons. J’ai eu l’opportunité, à Cranfield, de collaborer avec des collègues du laboratoire de phytoscience sur la détection précoce d'agents pathogènes fongiques dans les fruits à noyau et les fraises. C’est là que mon intérêt pour l'utilisation des COV comme biomarqueurs est devenu l'une des priorités dans mes recherches. »

 

Pourquoi participez-vous au projet QCAP ?

« Après avoir travaillé pendant deux ans sur l’identification de pathogènes fongiques dans les fruits à noyau, j’ai été très heureux de lire la première ébauche de la proposition. Il m’a semblé logique de mettre les connaissances acquises lors du projet précédent à contribution pour une nouvelle culture, en l'occurrence la pomme de terre. Je vois déjà le gain économique que nous pouvons apporter aux agriculteurs et aux autres intervenants de la chaîne alimentaire de la pomme de terre. »

 

Quel est votre plus grand défi dans ce projet ?

« Le défi le plus important a été de développer les recherches dans des conditions industrielles réelles. Cela demande par exemple un stockage à basse température, de 4 à 10oC, alors que seuls de petits composés sont volatils et que les pathogènes fongiques se développent plus lentement. Grâce aux partenaires du QCAP, nous avons désormais résolu la plupart des problèmes et nous sommes confiants de pouvoir obtenir les résultats escomptés. »

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